eslancé

eslancé
Eslancé, m. acut. Allongé de langueur et maigreur, Strigosus. Cela est dit par translation prinse de l'allongement que fait une beste, quand elle se lance de saut et de course, pource que lors elle se montre plus maigre et cousue par les flancs, et moins entassée. Ainsi l'on appelle, chevaux eslancez ou lancez, ceux qui par long travail, ou par faute de traitement sont emmaigris et estrecis par les flancs, Strigossi equi. Bud. Car c'est le flanc de la beste qui se amenuyse quand elle se lance saultant ou courant.

Thresor de la langue françoyse. .

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  • eslancé — Eslancé, [eslanc]ée. part. Il est aussi adj. & se dit proprement d un cheval qui a naturellement le boyau estroit, ou qui est devenu efflanqué par le travail, ou faute de nourriture. Un cheval eslancé & haut sur jambes. de vieux chevaux maigres & …   Dictionnaire de l'Académie française

  • élancer — (é lan sé. Le c prend une cédille devant a et o : élançant, élançons) 1°   V. a. Lancer avec force. L espérance et le désir nous élancent vers l avenir. •   L Afrique où le soleil plus chaud Élance ses flammes d en haut, GARN. Porcie, III.    Peu …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • eslancer — Eslancer. v. n. p. Il ne signifie autre chose que Se lancer. Il s eslança au travers des ennemis. les serpents s eslancent. Il est aussi neutre, & alors il n a d usage qu à la troisiesme personne, & se dit de la douleur aiguë que l on souffre,… …   Dictionnaire de l'Académie française

  • lancé — Lancé, m. acut. En fait de venerie se dit du cerf qui s est jetté hors de son buysson sur les voyes. Ainsi dit on, Le cerf est lancé, c. issu de son buysson sur les voyes. Il se prend aussi pour Eslancé, comme quand d un cheval harassé et maigre… …   Thresor de la langue françoyse

  • élancer — [ elɑ̃se ] v. tr. <conjug. : 3> • XIIe, rare jusqu au XVIe; de é et lancer 1 ♦ V. pron. S ÉLANCER : se lancer en avant impétueusement. ⇒ bondir, se précipiter, se ruer; fam. foncer. « Je n eus que le temps de m élancer et de la lui arracher …   Encyclopédie Universelle

  • boutade — (bou ta d ) s. f. 1°   Coup porté, saillie d esprit ou d humeur, caprice. •   Pousser jusqu à l excès ma critique boutade, BOILEAU Sat. XII. •   M. de Richelieu et M. de Rohan étaient gens à boutades qui ne donnèrent pas peu d affaires aux autres …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • continu — continu, ue (kon ti nu, nue) adj. 1°   Dont les parties se tiennent sans solution. Étendue, quantité continue.    Terme de mathématiques. Proportion continue, celle où le conséquent du premier rapport est l antécédent du second, par exemple 5 :… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • dru — dru, drue (dru, drue) adj. 1°   Bien venant, venant serré, en parlant de l herbe, des blés, etc. Ces blés sont fort drus. •   L herbe était haute et drue, VAUGEL. Q. C. liv. III, dans RICHELET.    Par extension. Une pluie drue et menue.    Dru,… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • drue — dru, drue (dru, drue) adj. 1°   Bien venant, venant serré, en parlant de l herbe, des blés, etc. Ces blés sont fort drus. •   L herbe était haute et drue, VAUGEL. Q. C. liv. III, dans RICHELET.    Par extension. Une pluie drue et menue.    Dru,… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • désendormir — (dé zan dor mir) v. a. Réveiller.    Fig. Ôter à quelqu un l air endormi, apathique. HISTORIQUE    XVIe s. •   Apollon brusle et s avance ; La chienne oit [entend] comme il s eslance, Froissant des coudres le fort ; Elle aboye à sa presence, Et… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

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